Je porte plainte de Roger Ikor

Roger Ikor ecrit au président de la République de l'époque Valéry Giscard d Estaing car son fils cadet s'est suicidé à cause d'une secte. Dans cette lettre, le pere denonce des failles du système qui pour lui sont intolerables. 

Le livre est plus une nouvelle car il fait moins de 150 pages. Cela est suffisant. En effet, le pere de famille endeuille écrit au president pour decharger sa colere. Pour lui tout le monde est responsable sauf lui .  Il a choisi de traiter de pleins de sujets alors qu'au debut il dit qu'il va parler du suicide de son fils. Il parle de mai 68, de,la loi sur la majorité à 18 ans mais rarement il évoque le pourquoi son fils a devié dans le côté sectaire. 

Roger Ikor décide d'adopter un ton avec beaucoup de distances pour ne pas faire pleurer dans les chaumières mais ce choix pour ma part le rend antipathique et incoherent. Il veut denoncer l emprise des sectes mais jamais il ne parle du mecanisme d'endoctrinementpour mettre en garde la jeune generation. Il ne fait que jeter la pierre au president de la republique et à la societe en generale sans se remettre en question.

Ancien professeur , il ponctue son livre de beaucoup de références littéraires comme André Breton precurseur du mouvement surrealisme. Le livre est agreable à lire sur la forme mais dans le fond , on ne comprends pas l 'écart entre ce qui est ecrit dans les premieres pages  en disant oui je vais vous parler de mon histoire de pere endeuillé puis plus on avance dans le livre plus on a une lettre ouverte ou pleins de sujets de societe de l epoque sont greffes et plus ou moins prises comme des raisons au suicide du jeune homme .Je porte plainte est un livre en demi teinte qui aurait pu être une vraie denonciation des sectes et de leurs mecanismes mais devient un livre qui traite de politique . Roger Ikor ne nous endoctrine pas dans son histoire alors qu il y avait matiere à faire un best seller enfin moi je dis ça je dis rien...