Paprika avec Victoria Abril et Jean Baptiste Maunier

Eva est une femme d'âge mure qui vit une vie de debauchée. Elle est meneuse de revue à Pigalle et  a de nombreuses visites masculines dans son appartement. Sa meilleure amie est strip teaseuse et n est pas tres futée. Un lendemain de beuvrie, un jeune garcon vient toquer à la porte d'Eva.  Il s appelle Luc et se presente comme le fils d Eva. Elle l aurait abandonnée 10 jours apres sa naissance. Prise au depourvue , Eva ment allegrement et se presente comme Paprika  la femme de menage. Il va s en suivre toute une serie de peripeties et jeux de mots .

Paprika est une pièce de théâtre contemporaine ecrite par Pierre Palmade. Les dialogues sont fins et les reparties sont bonnes. En ce qui concerne les personnages , ils sont attachants et frais. Victoria Abril et son charisme espagnol font le show . En effet , Paprika ou Eva  est une femme qui assume ce qu elle est et s accepte comme elle est . Elle court apres le bonheur et l amour .Elle vehicule un message de tolerance et d acceptation de la difference. Pour ce qui est de Jean Baptiste Maunier alias l eternel Morange  des choristes  foule les planches et c est assez mitigé selon à qui ils donnent la replique. Face à Victoria Abril l alchimie prend en revanche face à d autres comédiens de la pièce, c est un peu plus compliqué. Mais dans l'ensemble c est prometteur.Les seconds rôles sont aussi pétillants et entraînants avec quelques stereotypes mais qui passent parfaitement dans le contexte de la pièce. Julien Cafaro, Prisca Demarez et Jules Dousset ne denotent pas et completent le talent de Mme Victoria Abril qui reussit à rendre attachant son personnage. 

La mise en scene est fluide et rythmée à l image de la pièce qui passe à toute vitesse. Les decors sont colorés et les dialogues epicés avec des repartis bien pimentés ne faisant pas fit des convenances . Paprika est une pièce qui a mérité sa diffusion  à la tv permettant d être vu par  un grand nombre . Elle est petillante et fait du bien par où elle passe enfin moi je dis ça je dis rien...

extrait de la piece