Oublie moi avec Thierry Lopez et Julie Marie Baup

Oublie moi , cela sonne comme une invective un peu violente normalement mais dans cette pièce ces deux mots prennent tout leur sens. Pour ceux qui suivent mon blog depuis quelques années , je suis une grande amatrice de théâtre et j'ai toujours des chouchou. Thierry Lopez  en fait parti. Je le suis depuis la pièce Avanti où il jouait avec brio un second rôle au côte de Francis Huster et Ingrid Chauvin. Ce fut donc sans surprise que j'ai sauté sur des places lorsque la tournée de Oublie moi a été annoncé dans ma ville. J'ai même eu la chance de pouvoir échanger avec les deux comédiens alors autant dire que j'étais refaite !!!

Oublie moi est donc une pièce parlant de l'histoire d'amour entre Jeanne et Arthur.  Tout semble idylique jusqu'au jour où Arthur commence à être un peu plus distrait que d'habitude. Personnage fantasque , il met tout d'abord ça sur le compte de pleins d'autres raisons puis un jour l'évidence tombe: il devient dément... Jeanne merveilleusement bien interprêtée par Marie Julie Baup , va alors devoir passer de compagne à aidante. 

La mise en scène est simple et efficace . Elle représente à merveille les effets de la dégénérescence cérébrale. Tout est calé et millimétré. Thierry Lopez est fantastique dans ce rôle si poignant. J'avoue que le thème de la maladie d'alzeimher me touche d'autant plus que ma grand en souffrait et que chaque stade dépeint dans la pièce m'ont rappelé des souvenirs marquants. Les joies des tranferts d'émotions. J'ai ri , j'ai pleuré et j'ai aimé tout simplement.

Oublie moi s 'est joué à guichets fermés à Avignon puis Paris et maintenant la tournée semble triomphale. Le succès est tel que la pièce se joue encore à Paris mais avec d'autres binômes de comédiens où on peut retrouver par exemple Charlie Bruneau entre autre. Enfin bref, cette pièce est un petit bijou auréolé de quatre molières qui sont plus que mérités... Oublie moi est définitivement une pièce qu'on ne pourra pas oublier enfin moi je dis ça je dis rien...

extrait ici